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Poésie de Thierry CABOT
5 mars 2013

Mon Panthéon poétique

François Villon Du fond des temps, Villon, comme une pure cime ;Foi sourde, chaude haleine au grand souffle attristé,Prêtre de l'au-delà, voyou lâche et sublimeTerrifiant et sanglotant d'humanité. Pierre de Ronsard Sous ta plume, Ronsard, monte en un...
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4 mars 2013

Le voyageur mélancolique

Ai-je longtemps conduit mes pas sans m'égarer ? Moi l'enfant des soirs nains, que chaque pierre incise Et qu'un pauvre idéal étreint jusqu'à pleurer Devant le sein troublant d'une belle indécise. Comment ! N'aurais-je pas en chemin assez vu Les âges moutonneux...
3 mars 2013

Libre !

Il n'est rien d'affligé que partout je ne sente.Un vent de nulle part cingle les longs faubourgs.Je marche comme on crie, éteint dans l'heure absente,J'erre comme on vacille au choc de voeux trop lourds. Autour de moi, la brume à la vague incessanteForme...
2 mars 2013

Embouteillage

Dans l'air vicié, le bruit dégueulant sur l'asphalte ; L'enfer vil de la tôle éructant jusqu'au ciel ; Des vitres laissant voir, enlaidis par le fiel, Des visages de mort que jamais rien n'exalte ; Une mer de capots hurlant, foudre et basalte ; Partout...
2 mars 2013

L'instant parfait

Depuis les sommets bleus jusqu'aux secrètes plages, La splendeur elle-même enflamme l'air subtil, Et comme un fin nectar envolé d'un pistil, Quelque chose en nous deux prie au-delà des âges. Quelque chose de frais, de suave et d'aimant Qui va son pur...
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2 mars 2013

L'espérance

Je l'ai vue animant les rivières captives Et les doigts et les fronts tout neigeux de sommeil ; Je l'ai vue égayant des prunelles craintives Que nimbait d'un éclair le soir jaune et vermeil. Je l'ai vue à foison comme une cathédrale Agiter l'infini sous...
1 mars 2013

Ils avaient dix-sept ans

Comme amoureusement près du chaud guéridon, Flamboyaient ces accords que le temps dilapide : Le piano vibrant d’une note limpide Et les calices bus dans un même abandon. Juin tissait des nids à la croisée ouverte. De languissantes fleurs s’enlaçaient...
1 mars 2013

Devant la mer

Secoue au moins le vide insultant qui te borne Avec l'oeil nébuleux d'une revêche nuit. Ne goûte plus jusqu'à vomir le crachat morne Du médiocre qu'étouffe une écharpe d'ennui. Hume tes mots, sème ta voix, hisse tes rêves, Décapite les murs flageolants...
1 mars 2013

Quelqu'un ?

Il avait trop mangé le pain noir des familles,Trop connu cent fois l'anLe brouet de l'école indigeste et bêlantEntre les mêmes grilles ; Il avait vu le siècle en panne d'idéalLe forcer de le suivreAfin qu'il renonçât pour une obole à vivreEt qu'il prît...
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