Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Poésie de Thierry CABOT
13 février 2013

D'une jeunesse à l'autre

Ma jeunesse me fuit sous ton pas qui s'éveille.
Elle coule en tes yeux bienveillants et secrets.
Elle rit, elle joue, ô l'auguste merveille !
Et moi, pauvre de moi, je ne suis que regrets.

Car tu voles, ma fille, à chaque aube vermeille,
Eclaboussant les jours d'héroïques attraits.
Tu ne vois point celui que la vie ensommeille ;
La tienne boit l'azur d'où moi, je disparais.

Cependant, va toujours au défi des planètes.
La raison est bien vaine auprès de tant de fêtes ;
J'ai mal à mes regards, j'ai mal à mes aveux.

Vision ! ange neuf ! accablant jusqu'aux larmes,
Oh ! puisses-tu longtemps ignorer ces alarmes !
Il le faut, bel amour, et c'est toi qui le veux.


Poème extrait de " La Blessure des Mots "

Publicité
Publicité
Commentaires
Poésie de Thierry CABOT
Publicité
Archives
Publicité