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Poésie de Thierry CABOT

16 mars 2013

Pressez-vous de m'aimer

Pressez-vous de m'aimer. J'avais froid tout à l'heure. Le vent du soir gémit comme un enfant glacé. D'infatigables maux pleuvent sur ma demeure, Et mes élans d'hier ont pour toujours cessé. Car hier est si loin... si loin que, terrassé, Je sens de toutes...
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15 mars 2013

Le poète déchu

Je me déchire avec l’écume, Je m’endeuille avec le blizzard, Et les décombres de ma plume Hantent les marches du hasard. Rien ne me porte que le doute. Mon nom ? A peine l’ai-je su. Qui m’aime un peu ? Là, qui m’écoute ? Je mords le vide à mon insu… Il...
14 mars 2013

Pour peu que tu sois là

Pour peu que tu sois là, demain ou tout à l'heure Comme un scintillement écumeux du désir, Un miel de dahlia rose en automne qu’effleure Le chant frais d’une main frissonnante à loisir. Pour peu que tu sois là quand le deuil me décime, Blanche, ineffable...
13 mars 2013

L'amour brisé

Mon îlot de feu clair, mon nid, mon amoureuse, Depuis quand n'ai-je plus dans ton riche cou blanc Enseveli ma tête orpheline et fiévreuse Et d'un bien sans égal épousé tout l'élan ? L'hiver a déjà mis son lourd sanglot de givre ; Les violons brisés ont...
12 mars 2013

Ma femme

Horrible temps ! La vie en miettes s'effiloche. Bien des couples, ce soir, tremblent d'être à genoux. Ma femme, oublie un peu ce qu'il advient de nous : Une image engloutie entre deux sons de cloche. Dans les plis du silence où je me suis lové, Rejoins-moi...
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11 mars 2013

La nuit maudite

De longs pleurs, cette nuit, m'étouffent d'impuissance,Une si longue nuit maléfique et hurlantQui remplit de stupeur mon esprit chancelantEt le fait délirer dans le vide et l'absence. Chaque jour mutilé tombe en déliquescence,Le jour dont reste à peine...
10 mars 2013

Paysage

Combien était magique et loyale et profonde ! La saison où brillaient les émois les plus chers, Où la terre nubile aux somptueuses chairs Se prélassait dans l'or ineffable du monde. Il y avait dansant comme des fleurs de lin, De flamboyants éveils déployés...
9 mars 2013

Il est malade

Déjà rien ne sait plus le toucher ni l'atteindre. Mai, dépouillé de tout, n'est que l'ombre de mai. En lui suffoque un mal qui ne veut pas s'éteindre Et colore de sang le rêve qu'il aimait. Perfide cauchemar d'une lutte sans âge ! Chaque heure le flagelle...
8 mars 2013

Féerie

C'était comme un grand soir d'où montaient des légendes.Les mots effarouchés s'étaient mus en offrandesEt les rêves, sans bruit, touchaient nos doigts frileux.Sur les lèvres en fleurs, avec de longues phrases,Les vents graves et doux amenaient des extases,Un...
7 mars 2013

A Léane

Au feu de quelle étoile, à l'or de quelle rive,Avons-nous quelquefois réchauffé nos pieds lourds ?Dans quel espace vain flottant à la dériveEt rongé par la lèpre invisible des jours ? Qui sommes-nous, perdus comme un sanglot d'écumeParmi les fleuves las...
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